En accord avec ses engagements environnementaux, la Direction de Suravenir a décidé depuis 2 ans de former 100 % de ses collaborateurs à la Fresque du climat.
L’objectif ? Mieux comprendre le dérèglement climatique et, à travers lui, mieux comprendre les enjeux qui en découlent, notre plan stratégique à Moyen-terme étant justement dédié à la Finance Durable. Claire Moal, responsable Formation, raconte “Suite au déploiement d’un premier atelier très bien accueilli, nous avons décidé de décliner la Fresque du climat dans toutes les équipes, à l'occasion de journées au vert, afin d'allier Team Building et sensibilisation aux enjeux climatiques”.
Concrètement, de quoi s’agit-il ? La Fresque du Climat est un atelier de trois heures qui invite, dans un premier temps, les collaborateurs à reconstituer, en équipe, une frise illustrant les liens de cause à effet à l'œuvre à travers les changements climatiques. Cet exercice permet aux participants d’acquérir une vision globale des enjeux climatiques et d’intégrer leurs complexités, mais aussi de partager un moment convivial et de mener une réflexion fondée sur l’intelligence collective. “Dans un second temps, une fois imprégnés de cette vue générale, les participants échangent ensemble des solutions que chacun peut imaginer, à son échelle, à celle de l’entreprise, ou encore de la société.” explique Mewen MICHEL, animateur de la Fresque du Climat. Pour Claire Moal : “Cet atelier, en lien direct avec notre plan stratégique à moyen terme Ambition Suravenir 2024 permet à chacun de s'approprier les enjeux du changement climatique, d'agir de manière significative, tout en étant partie prenante de notre feuille de route”.
La connaissance au service de la prise de conscience
« Je pensais que ce serait une sorte de cours magistral, peut-être un peu donneur de leçon, admet Laure Bardina Liévens, Responsable du département Clients. Mais j’ai été surprise. En fait, c’était un travail collaboratif, très ludique, et en même temps, très profond. » Il faut dire que le sujet ne prête pas à la légèreté. Comme beaucoup de ses collègues, Marie Cornec, qui évolue également au sein du département Clients, fait attention à son empreinte carbone au quotidien. Son constat est grave : « C’est terrible de voir l’impact de l’humain, l’ampleur des dégâts, mais aussi de prendre conscience de la spirale infernale, du cercle vicieux qui s’est installé. On se demande forcément où ça va mener la planète et l’humanité. »
Cette prise de conscience est intimement liée à la bonne compréhension de l’urgence climatique que veut faciliter la Fresque du Climat. Elle se fonde sur les données issues des rapports scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), plus ou moins maîtrisées par les participants. Marie, par exemple, a découvert l’existence et l’utilité du permafrost. Sa supérieure, elle, reconnaît bien volontiers : « Il y a beaucoup de notions que j’ignorais. La Fresque m’a permis de réaliser mes lacunes. C’est ce qui est génial avec la Fresque, ça parle à tout le monde, quel que soit le niveau. Du coup, ça ne me dérangerait pas de la refaire, j’aurais un deuxième niveau de lecture ! »
Explorer des solutions
Gaël Louédec, Responsable du département Assurances Vie, a eu cette chance. En novembre, il a participé à sa deuxième Fresque du Climat chez Suravenir et il ne s’en lasse pas : « C’est toujours intéressant car les échanges sont riches. On partage nos pratiques et on débat. Il y a beaucoup de thèmes qui nous interpellent sur notre quotidien, comme les transports. Et on revient souvent à cette question : À quels renoncements suis-je prêt ? » Car ne l’oublions pas, si la Fresque du Climat contribue à une meilleure compréhension des enjeux climatiques, c’est pour aboutir à des changements concrets, notamment à l’échelle individuelle, qui permettront de préserver la planète.
Mais comment passer à l’action ? « C’est extrêmement compliqué, concède Melgwen Halochet, cheffe de projet MOA. On perçoit bien le problème et son ampleur, mais il y a une multitude de questions qui gravitent autour. Par exemple, à quoi servent nos actions individuelles alors qu’on a besoin d’un changement global ? » Melgwen et Gaël ont participé au même atelier. Compost, covoiturage ou circuit court, tous deux saluent les vertus galvanisantes du projet. « Après la Fresque, on a envie de poursuivre nos efforts, de garder le cap, résume le manager. Et puis, l’intérêt de l’atelier, c’est aussi de comprendre ce que fait l’entreprise, notamment son engagement dans la finance durable.»
Un projet qui a du sens
Gaël, Melgwen, Marie ou Laure, tous soulignent la cohérence du projet par rapport aux engagements de Suravenir et à leurs quotidiens professionnels. « On limite les impressions papier, on purge les boites mail, on fait du télétravail, on est incité au covoiturage… Je trouve qu’on a de la chance d’être dans une entreprise aussi investie ! » se réjouit Marie. Melgwen, elle, souligne : « En fait, ce sont plein de petits gestes qui deviennent des réflexes au travail, comme en dehors. Et c’est ça la clef ! J’y crois beaucoup plus qu’aux changements radicaux.»
De son côté, Laure insiste sur la proximité : « Je suis convaincue par les initiatives locales, lorsque, collectivement, on travaille à un objectif précis, comme le nettoyage d’une plage proche de chez nous. » Une idée qui pourrait facilement se concrétiser d’après elle : « Suravenir est volontaire et nous donne accès à des outils pour mettre en place des actions, comme Teamstarter. Donc globalement, en travaillant ici, je me sens poussée à agir pour l’environnement.»
Entre vie personnelle et vie professionnelle, entre responsabilité individuelle et responsabilité collective, les questions que posent la Fresque du Climat ne laissent personne indifférent. À chacun de se forger son opinion, d’entreprendre les actions qu’il juge utiles et qui dépassent le strict cadre du travail. C’est d’ailleurs l’un des mérites de cet atelier, souligné par Gaël : « Il y a une sorte de connivence avec les personnes qui ont fait la Fresque, même dans une autre organisation. On se sent proches, unis par une prise de conscience commune et une même remise en question. » Or, aujourd’hui, à travers le monde, plus d’un million de personnes ont déjà participé à la Fresque du Climat. Et un million de colibris, ça peut en faire des choses ! Actuellement, plus de 90% des collaborateurs Suravenir ont participé à la Fresque du Climat, et des formations viennent d’être ajoutées au catalogue de formation annuel afin de poursuivre la formation des nouveaux arrivants au fil de l’eau.