Nathanaël, quelle place la natation occupe-t-elle dans votre vie ? J’ai pratiqué plusieurs sports comme le tir à l’arc, l’équitation ou le judo mais j’ai commencé très tôt par la natation, à l’âge de cinq ans. À partir de mes dix ans, j’ai commencé la compétition et ce, jusqu’à mes 17 ans avant de terminer par un an de water polo. Durant cette période, j’avais 10 heures d’entraînement par semaine puis les compétitions le week-end, j’ai sans aucun doute grandi avec ce sport. Qu’est-ce qui vous plaît autant dans sa pratique ? Je pense que c’est avant tout une question de plaisir, celui d’être dans l’eau, de ressentir des sensations différentes dans chaque bassin de nage. Maintenant que j’en ai fini avec la compétition, la natation représente pour moi un moyen de me détendre ou au contraire de me concentrer sur un sujet précis en prenant le recul nécessaire. C’est un moment seul qui m’est essentiel. Ce sport m’a appris beaucoup de choses étant jeune et il continue de m’aider dans mon quotidien, au travail comme en dehors. Quand je pars en déplacement, j’apprécie pouvoir aller nager très tôt le matin pour bien commencer la journée. Nathanaël Levy-Forterre, responsable régional chez Vie Plus. |
Justement, vis-à-vis du travail, comment vous en servez-vous ? En pratiquant la natation au niveau compétitif, j’ai appris à travailler ma respiration et ma souplesse, pour être au service de ma capacité de concentration. Aujourd’hui encore, je m’en sers dans la gestion du stress. J’ai gardé certains tics de concentration et je pense qu’ils ne me quitteront plus. De plus, la capacité d’adaptabilité face à l’eau, ses mouvements et ceux de mes concurrents m’ont appris à trouver des solutions à chaque problème, en adoptant la bonne posture au bon moment et de la bonne manière. Le poste d’inspecteur régional est un poste plutôt individuel. Fait-il écho à votre appétence pour les sports individuels ? Je ne pense pas que l’on puisse dire que la natation comme mon travail soient « individuels ». Indépendants c’est vrai, car durant un rendez-vous client ou un 200 mètres papillon, on est seul dans l’adversité. Cela n’empêche pas de faire partie d’une équipe le reste du temps. C’est un emploi qui demande d’apprécier le rapport humain et ses relations. Dans notre délégation régionale, nous sommes extrêmement soudés, toujours à s’appeler ou à se voir pour échanger et s’entraider. On a également la chance d’avoir un back-office qui, de par sa qualité de service, fait la réussite de Vie Plus. On place l’humain au centre des préoccupations, nos outils sont construits pour eux et l’esprit collectif qui nous est propre se retrouve autant avec nos clients que dans nos équipes. Aussi compétitif que je puisse être depuis tout jeune, je n’ai jamais vu mes coéquipiers ou mes collègues comme des personnes à battre. Le temps d’une course ou dans le travail, je cherche toujours à donner le meilleur de moi-même. |